Servantes de Marie, notre vocation nous l'exprimons par notre nom :
la Vierge Marie est notre mère et notre guide de vie spirituelle.
Lieu source de la Congrégation, Notre Dame du Refuge, avec le Monastère de St Bernard,
demeure un pôle d'accueil, spirituel, social et éducatif.
Présentes sur 4 continents, nos communautés
d'Afrique (Côte d’Ivoire), d'Amérique Latine (Argentine et Uruguay),
d'Asie (Inde) et d'Europe (Espagne et France),
partagent le quotidien au service de la vie, en fidélité à l’Esprit reçu…
Jubilé des 60 ans de vie religieuse de Sr Germaine et Sr JanineA l'occasion du rassemblement des bénévoles du Sanctuaire...
Halte spirituelle de Carême, au couvent des Bernardines... Nous sommes sept Sœurs en communauté, une Communauté internationale...
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Sauvegarder le patrimoine des Servantes de Marie... Durant l'année, Nora enseigne à l'école ECORE de Barcelone (conservation et restauration mobilier,...
Contribuer à rendre le monde un peu plus beau chaque jour... Mon chemin a croisé les Jardins du Refuge en 2014, peu après mon arrivée dans la région....
Gabriela Portale (coordinatrice de l'Escuela de Vida du collège "La Milagrosa" à Llavallol) & Guillermo Somaschini (représentant légal & coordinateur...
Une rencontre des plus précieuses ! C'est lors de la Béatification du Père Cestac, le 31 mai 2015, que j'ai fait la connaissance des Servantes de...
Sauvegarder le patrimoine des Servantes de Marie...
Durant l'année, Nora enseigne à l'école ECORE de Barcelone (conservation et restauration mobilier, art et patrimoine), un cursus qui se déroule sur 4 ans (toiles, tableaux et peintures murales, métal, techniques picturales), et est ponctué par des sessions ateliers, comme à Notre Dame du Refuge à Anglet, où elle intervient tous les étés avec son équipe de stagiaires.
"J'ai rencontré Sr Graciela en 2008, alors qu'elle suivait mes cours à Barcelone. Comme elle, je suis Argentine, mais je vis en Catalogne depuis plus de 40 ans. Un véritable lien amical s'est instauré entre nous et, à son invitation, je suis venue passer mes vacances estivales en famille au Monastère Saint Bernard à Anglet. C'est ainsi que j'ai découvert la Congrégation des Servantes de Marie et, au fil de mes séjours, une sorte de relation spirituelle s'est créée avec les Sœurs mais, aussi, avec ce lieu insolite ; et, ensemble, nous avons décidé d'organiser la conservation des sculptures des sites de Notre Dame du Refuge et du Monastère Saint Bernard.
C'est ainsi qu'à l'été 2018, le premier atelier sur site est organisé. Depuis, chaque été, je viens passer quelques jours à Anglet avec une équipe de stagiaires, pour travailler à la restauration des sculptures et autres objets à préserver. Avec Sr Graciela, nous décidons des œuvres à sauvegarder, puis nous travaillons ensemble dans un local dédié au cœur des Jardins de Notre Dame du Refuge.
Nous sommes logés sur place, ce qui nous permet de partager un peu de la vie des Servantes de Marie, de vivre à leur rythme, notamment lors des repas, servis à l'heure française, ce qui, pour nous, habitués à vivre à l'heure espagnole, est toujours un peu étrange ! Surtout le dîner, servi à 19h, alors que la lumière est belle et la température plus douce !!!
Chaque intervention est une nouvelle aventure, un véritable temps de partage et un réel enchantement, dans ce site énergétique tellement propice à la création. Je suis très heureuse de bénéficier d'un tel privilège et de pouvoir, chaque été, vivre une telle expérience tant humaine que spirituelle et de participer à la sauvegarde du patrimoine des Servantes de Marie." (Anglet, août 2022)
"Nous partageons les joies et les espoirs, les angoisses et les épreuves des hommes de notre temps…Tout ce qui touche l’Homme a un écho dans notre cœur." (règles de vie)
I. Mon histoire avec le Couvent des Bernardines a commencé en 2007 (15 ans déjà), lorsque je suis venue y faire une retraite de quelques jours. J’ai été touchée par l’apaisement que j’ai ressenti en cette période troublée de ma vie. Après analyse, plusieurs ingrédients ont permis cela.
En tout premier, je placerais, l’accueil et l’accompagnement des Sœurs de la Communauté. Je me souviens qu’au réfectoire, la gentille Servante de Marie au service du repas ces jours-là, m’avait apporté un paquet de mouchoirs en papier. Je perçois encore les regards bienveillants et les sourires discrets qui m’ont accompagnée tout au long de mon séjour. Les prières de la Communauté à la chapelle de paille, notamment, et les conseils ignatiens de la Sœur (mère supérieure à l’époque) m’ont mis en confiance et en paix. En deuxième lieu, je mettraisle silence et la solitude qui m’ont permis de me recentrer, d’entendre cette voix intérieure qui parle au cœur, de me reconnecter avec moi-même et de comprendre que je n’étais pas seule sur le chemin de la vie.
Après cette expérience inédite, beaucoup de choses ont bougé et, en 2009, je suis venue m’installer au plus près des Sœurs et du couvent, car je me sentais appelée et en quelque sorte "reconnaissante" de l’amour reçu et partagé ici. Appelée à venir y prier quotidiennement, à me nourrir de la Parole, à me recharger en énergie divine grâce à l’Eucharistie et à me ressourcer dans un milieu naturel, préservé et champêtre. Je crois que j’ai beaucoup puisé, tout au long de ces années, et je vous en suis d’une infinie reconnaissance.
Tout à fait naturellement, lorsque je me suis sentie mieux, j’ai voulu donner à mon tour, et c’est ainsi que j’ai proposé de faire de l’Accueil et de l’Accompagnement, au début une fois par semaine, puis deux. Puis, j’ai eu l’occasion d’approfondir la vie du Père Cestac, au sein du groupe Cestac, d’aider à la rédaction de la Charte en 2017, à la relecture et au partage des Lettres à Elise, de co-animer l’atelier des Visages de Marie… Les temps forts à Saint Bernard s’articulent autour donc de l’accueil, 2 fois par semaine et du cimetière.
II. Ma mission ici (telle que je la ressens et la pratique) est :
1) de mieux faire connaître aux personnes qui passent, le père Cestac, son œuvre et la Congrégation qu’il a fondée. Je me sens appelée à leur parler de sa grande dévotion pour Marie, de son esprit d’ouverture, d’accueil des plus pauvres. Je leur explique que ce lieu est un lieu de silence, de prière, de ressourcement dans lequel on peut toujours être accueilli pour une courte halte spirituelle ou pour une retraite de quelques jours. Je présente également NDR quand je vois qu’il s’agit de personnes vraiment intéressées.
2) de raviver la flamme (redonner goût à la vie). Par une écoute attentive car il arrive que des personnes viennent pour se confier, pour chercher du réconfort, des conseils, une prière. Et, à travers des propositions de partage ouvertes à un public élargi (soutenue par Sr Annie Houssin et Sr Arantza) : halte spirituelle de Carême au cimetière "Faire et Défaire", depuis 2019 ; promenades méditatives en 2020, reprises avec Sr Arantza au printemps 2022 ; ateliers Lettres à Elise et Visages de Marie, cités pour mémoire puisque se déroulant à NDR.
III. Mon vécu : je suis à l’école de Marie
Elle m’apprend
Je reçois des Grâces
Je vis tantôt le silence, tantôt le partage, selon la volonté de "la Maitresse des lieux" ; tantôt j’accueille, tantôt je suis accueillie.
IV. Conclusion
Souvenez-vous, ce qui m’a attirée ici en 2007 c’est le réconfort, l’écoute et l’accueil que j’ai reçus de vous. C’est bien ce que nous avons à offrir aujourd’hui, comme l’a fait le Père Cestac à son époque. Je cherchais du réconfort, aujourd’hui, je réconforte à mon tour. Je vous suis reconnaissante de pouvoir assurer, dans la confiance que vous m’accordez, l’accueil de tous ceux qui passent. L’accueil des visiteurs, de ceux qui découvrent par hasard, au détour de leurs achats de légumes, l’accueil de ceux qui viennent prier, se reposer, se ressourcer, parfois de pèlerins de Saint Jacques, de ceux qui participent à la réfection du cimetière, aux journées de recollection proposées, à la marche en forêt. Ce lieu ne peut se comprendre sans l’accueil des personnes en situation de précarité morale ou physique, de celles qui sont en recherche, car c’est bien l’esprit du père Cestac que d’accueillir dans l’amour. C’est un lieu de reconstruction, de guérison des cœurs, un lieu de paix, de rencontre et de silence.
Anglet, 20/08/2022
J'ai ressenti l'appel lorsque j'ai vu un film sur des religieuses s'occupant d'enfants orphelins. Dans mon esprit d'enfant, je pensais alors qu'il fallait être religieuse pour travailler dans le monde des enfants.
J'ai été attiré par la congrégation des Serviteurs de Marie après avoir lu des documents (la bande dessinée et le livre "un vicaire descend dans la rue") et j'ai été frappé par l'attitude du Père Cestac face aux différentes situations auxquelles il était confronté, et son désir de ramener les femmes dans la société.
L'événement qui m'a le plus marqué a été mes premiers vœux... J'entrais dans une nouvelle relation avec Dieu et je me suis dit : j'ai un défi, qui est de ne jamais revenir en arrière, mais d'aller jusqu'au bout.
Je témoigne de Dieu par de petites actions et des gestes simples, en me faisant proche de tous, en partageant le quotidien là où je suis, en redonnant le goût de vivre comme le Père Cestac. Dans ma mission avec les petits, je me fais petite.
Le message aux jeunes : la société d'aujourd'hui a besoin de personnes consacrées ; dire oui au Seigneur ne signifie pas que j'ai échoué dans le monde des affaires. Il ne faut pas hésiter, c'est une faveur que Dieu nous fait en nous appelant à son service pour témoigner de son amour.
Décembre 2021
La question de Dieu a toujours été une question importante pour moi. J'adorais le catéchisme et l’appel du Seigneur m'est apparu clairement à l'âge de 10-12 ans.
En France, dans le Pas de Calais, à Harnes, il y avait une communauté de cinq sœurs Servantes de Marie. Ce qui m’a attirée chez elles, c’est leur proximité avec les familles modestes des ouvriers et leur créativité auprès des enfants à travers le patronage, les colonies de vacances… leur souci d’épanouir les personnes par leur joie de vivre.
Des moments de grâce, dans ma vie, il y en a eu beaucoup. J’en donnerai trois.
Le premier, à 40 ans, lors d’une session sur le discernement : Dieu me parle non plus au niveau de la compréhension, mais au niveau du cœur. Cela a changé ma façon de prier et d’aimer les autres.
Le second, c’est l’accompagnement des adultes au sein du catéchuménat.
Le troisième, à 64 ans, mon départ en mission pour la Côte d’Ivoire : l’ouverture et mon intégration dans une nouvelle culture.
Alors que je célèbre 50 ans de vie religieuse, la Parole de Dieu qui m'habite est : "Comment pourrais-je rendre au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ?"
Un message pour chacun de nous et en toute circonstance, Dieu te dit : "N'aie pas peur, je suis avec toi", et avec le Père Cestac, le Fondateur de notre Congrégation : "Fais, marche et ne te décourage jamais. Emmène Mary avec toi."
Décembre 2021
J'ai ressenti l'appel du Seigneur lors d'une évangélisation dans la paroisse de Saint-Charles Borromée, ma paroisse natale. Ce jour-là, le prêtre présent a demandé aux jeunes qui avaient entendu l'appel du Seigneur de s'avancer pour recevoir la bénédiction. Je me suis avancée et tout a commencé, bien que j'aie grandi dans une famille chrétienne, mais ce jour-là était un jour spécial.
Ce qui m'a attirée dans la Congrégation des Servantes de Marie, c'est leur travail, dans la discrétion, surtout dans leur mission avec une grande efficacité. Voilà ce qui qui m'a attirée.
Il y plusieurs événements marquants dans ma vie religieuse, mais je garde surtout le souvenir de ma rencontre avec les sœurs aînées de la Congrégation, de ma visite aux lieux sources de la Congrégation lors de mon séjour en France, et de ma participation à une session en Espagne.
Je vis la mission qui nous a été confiée, en regardant la Vierge Marie, notre mère, comme modèle, et j'essaie d'inculquer aux jeunes filles les valeurs d'une femme bien pour l'avenir, en essayant de mettre l'Évangile en pratique chaque jour.
Ce que je peux dire aux jeunes d'aujourd'hui, c'est que la vie avec le Christ est joie et paix ; aussi le champ du Seigneur est vaste et il y a du travail pour tous. Tout comme notre Bon Père a vécu en redonnant le goût de vivre, je les invite à venir redonner goût à leurs vies en répondant à l'appel du Christ, afin de donner à leur tour, le goût de vivre à leurs frères et sœurs.
Décembre 2021
Je suis née dans un petit village du Pays Basque, dans une famille chrétienne de sept enfants. Notre maman voulait, qu’après l’école laïque du village, nous allions poursuivre nos études chez les Servantes de Marie. C’est là que le premier appel à la vie religieuse est arrivé, par la Supérieure de la Communauté. Je participais aux réunions spirituelles, j’aimais la Parole de Dieu pour la vivre, la transmettre. L’avait-elle perçu ?
Par la suite, de 1952 à 1956, j’ai été interne à l’Aspirat du Refuge, en faisant mes études à Stella Maris et Saint Anne. J’ai fait le Postulat et le Noviciat de 1956 à 1958.
Puis ce fut l'appel à partir au Pas de Calais, en paroisse… Je me suis retrouvée dans une belle Communauté où je ne connaissais personne. La plus jeune des sœurs pouvait être ma mère !
J’ai vécu là-bas 13 ans… Catéchèse, JOCF, animation des Communautés en milieu ouvrier, travail en usine. Des engagements qui m’ont mûrie…
J'ai passé deux ans à Paris pour une formation et travail dans le social ; puis 13 ans dans le Béarn : travail social, ACO, animation des communautés en milieu ouvrier.
Toute cette vie engagée dans le monde ne pouvait se vivre en moi que par une fidélité à l’Oraison, chaque matin… Les offices priés en Communauté…l’Eucharistie… la relecture régulière de vie avec un religieux…
Et là, un jour, la Parole en Saint Jean me traverse, me bouscule, me transforme. : "Demeurez…" - 1 Jean 4,7-16.
Une relecture de cet appel nouveau à tout laisser pour Lui, seulement pour Lui…. Cinq ans de cheminement en fréquentant la Solitude de Saint Bernard, pendant des week-ends, des semaines. Une lecture et relecture de l’œuvre du Bon Père. Pourquoi là ?
Pourquoi vivre cette radicalité avec les Bernardines ? Parce qu’elles sont la même famille religieuse mariale que j’aimais…
35 années de présence où Dieu n’a pas fini son œuvre en moi… Ici.
"Par amour de ton Peuple…de cette terre…ta gloire habite chez-nous" et Marie demeure notre Etoile.
Anglet, janvier 2021
Mon chemin a croisé les Jardins du Refuge en 2014, peu après mon arrivée dans la région. Éducatrice spécialisée, passionnée par l’agriculture et le développement durable, j’étais à la recherche d’un lieu d’apprentissage pour valider un diplôme agricole.
Je suis venue à la rencontre de Soeur Françoise au point de vente, qui m’a orientée vers M. Trolliet, responsable des Services pour la Congrégation. De fil en aiguille, une embauche en CDD sur 1 an a pu être mise en place, avec un accompagnement Pôle Emploi pour le financement du poste. Après 6 mois intenses et riches, à développer un plan de culture sur 5000 m2 en agriculture biologique, j’ai postulé au CDI qui s’ouvrait comme responsable du point de vente. J’avais perçu que Les Jardins du Refuge réunissaient la majeure partie des éléments que je recherchais alors pour mon projet initial de jardin d’insertion par le maraîchage, à destination de personnes en difficultés sociales.
Durant environ 3 ans, nous avons développé les partenariats avec les producteurs locaux, afin d’élargir la gamme de produits, tout en faisant connaître à notre clientèle la richesse de notre travail et du monde agricole de la région.
En 2019, une nouvelle mission s’est présentée à moi. Le souhait de Sœur Thérèse de passer le relai sur l’élevage de poules pondeuses couplé aux nouvelles normes sanitaires "drastiques" à mettre en place, m'a fait partager mon temps de travail entre la vente et l’élevage. Le point positif de tous ces changements a été d’amener l’équipe toute entière à découvrir l’élevage et à s’impliquer pour "monter la garde" 365 jours par an ! Rien de mieux pour renforcer une cohésion d’équipe me direz-vous… Que nenni ! Détrompez-vous ! Nous avons connu beaucoup plus efficace par la suite : une bonne épidémie de coronavirus ! Rien de mieux pour éprouver la confiance et la solidarité au sein d’un groupe. Forts de notre bonne volonté et d’une grande complémentarité, nous avons passé ces temps compliqués avec beaucoup de grâce, soutien mutuel et rires partagés, au milieu du tumulte ambiant. Peut-être est-ce l’une des raisons qui fait que notre équipe ne connait pas de renouvellement depuis un moment… Quoi qu’il en soit, après la tempête, le calme. Les normes sanitaires mises en place étant à présent rodées sur le pôle élevage, j’ai été invitée, à ma grande joie, à mettre à profit mes compétences "éducatives". Une fois revenue la possibilité d’accueillir du public, nous avons donc poursuivi le développement d’un pôle Accueil et Pédagogie au sein de l’exploitation agricole.
Les ateliers et visites de la ferme, organisés depuis juin 2021, ont connu un vif succès et m’ont permis de mieux cerner les demandes pour affiner les projets à venir. L’enjeu est d’ouvrir les portes de l’exploitation agricole afin de partager notre engouement pour la défense de valeurs humaines, sociales, agricoles et environnementales (tout en donnant au passage quelques astuces contre les limaces et les herbes sauvages !). Cela fait bientôt 7 ans que j’évolue sur le site de la Congrégation, dans un environnement bienveillant, tentant discrètement de contribuer à rendre le monde un peu plus beau chaque jour....
Anglet, août 2021
Je me suis sentie appelée, à m’engager davantage à rencontrer les personnes souffrantes, à ne pas déserter le lieu de la mission reçue, à répondre aux appels Dieu nous parle au travers des rencontres, des événements.
Il appelle à savoir rester à l’écoute de sa présence, au cœur de ma vie. Je dis souvent cette prière "Ô toi qui es chez toi dans le fond de mon cœur, fait que j’entende ta voix…".
La prière des psaumes ; la parole de Dieu lue chaque jour m’aide à me laisser éclairer par le Christ. Christ est notre lumière. C’est le rappel de l'engagement à approfondir ma foi à la lumière des croyants d’hier et d’aujourd’hui ; par la méditation de sa Parole, les lectures des témoignages de saints. Je me suis émerveillée de la vie des pères de l’Église dans les premiers siècles de l’Église…
A la suite du Bienheureux Louis-Édouard Cestac (fondateur de la congrégation), à la suite de nombreuses Sœurs, je suis appelée à rester fidèle et à être en communion dans le "service" avec toutes les Servantes de Marie en France et dans le monde (Inde, Argentine, Uruguay, Côte d’Ivoire, Espagne).
Je vois DIEU qui est près des malades, de leurs familles, dans les soignants... Il est là dans les bousculements et les basculements, comme un appel à trouver sa fidélité face à l'inconnu. Ma vocation me fait voir la vie qui se crée, même là où, aujourd'hui, la maladie semble l’empêcher ou l'arrêter. Face aux frustrations et aux révoltes qu'engendre la COVID ; il y a la force de la solidarité et de la responsabilité, l'appel de l'Esprit. "Où sont amour et charité, DIEU est présent !".
"Ma grâce te suffit !"
Anglet, avril 2021
J'ai rencontré les Servantes de Marie d'Anglet par l'intermédiaire des Sœurs de Notre-Dame de la Compassion, avec lesquelles je travaille et collabore, car les deux congrégations ont décidé de partager, en alliance, une part de leur chemin de communion.
L'année dernière, je suis venue pour la toute première fois à Notre Dame du Refuge, pour travailler avec les MNA (mineurs non accompagnés) du Foyer Cestac, qui porte le nom du père fondateur de la Congrégation, l'abbé Louis-Edouard Cestac, dont la sépulture se trouve sur le site.
J'ai été impressionnée de voir comment, autour de la communauté religieuse de l'Église et de la communauté contemplative des Bernardines, autant de projets et d'œuvres différents coexistent dans cet espace si vaste.
Des œuvres sociales et éducatives, telles que les quatre foyers pour enfants et adolescents, les appartements pour mères ou pères uni-parentaux et leurs bébés, la résidence pour personnes âgées dans laquelle vivent des religieuses et des laïcs, le foyer de vie pour adultes en situation de handicap, ou encore une école et un collège… D'autres écologiques, telles que "Les Jardins du Refuge", pour la culture et la vente de produits agricoles et d'élevage bio, où travaillent également des personnes handicapées… Et, bien sûr, divers lieux de prière, de réunion et de rencontre. Jusqu'au célèbre cimetière des tombes de sable, dont les croix sont faites de coquilles Saint-Jacques.
Dans ce lieu tout près de l'océan Atlantique et entouré d'arbres et de végétation, malgré tant d'activité, tout n'est que paix et sérénité ; un sentiment qu'il est impossible ne pas ressentir quand on y vient.
Ce qui me touche le plus c'est de penser qu’il y a 180 ans, dans ce même endroit, ont vécu les premières filles sauvées de la prostitution, accueillies par le père Cestac et sa sœur Elise, germe de la Congrégation des Servantes de Marie. Et comment, depuis lors, c'est toujours un lieu où les personnes qui en ont besoin trouvent assistance dans la dignité. Un véritable refuge d'amour et de tendresse.
Anglet, août 2019.
"Tu ne m'as pas choisi, je t'ai choisi."
Je suis vraiment heureuse de me présenter, ainsi que ma Congrégation, à vous tous. Que le Seigneur soit glorifié par mon partage et puisse-t-il inspirer nombreux d'entre vous à LE suivre plus fidèlement et à mieux L'aimer.
Je suis Sœur Jhancy, seule fille de ma fratrie au côté de mes 3 frères. Je me souviens de mon enfance avec gratitude, envers mes parents, mes frères, mes professeurs et mes amis, par lesquels Dieu a fait germer en moi la graine de la foi. C'est l'abondante miséricorde et l'amour de Dieu qui ont contribué à ma croissance dans la foi, au fil du temps.
A l'âge de 13 ans, j'ai entendu par hasard une chanson en Malayalam qui disait "Je suis mort pour vous ; qu'avez-vous fait pour moi ?". C'est ce qui m'a inspirée à répondre à l'appel de Dieu à rejoindre la vie religieuse. Je voulais offrir ma vie entière au Seigneur et à Son peuple. Mais, de peur qu'on ne me permette pas de rejoindre le couvent, je n'en ai parlé à personne.
Mon désir de suivre Jésus, le seul Maître de ma vie, a grandi de jour en jour. A 17 ans, après mon BAC j'ai voulu rejoindre un couvent du nom de Marie, notre Mère. C'est là que j'ai fait connaissance avec ma congrégation, les Servantes de Marie. Bien que 8 de mes cousines soient dans différentes congrégations, c'est Dieu qui m'a permis de rejoindre cette congrégation, vu mon attachement particulier à notre Mère Marie.
Lorsque j'ai révélé mon souhait, ce fut un véritable choc pour mes parents et mes frères ; l'un d'eux a même cessé de me parler, ainsi qu'à mes parents. Et, bien que la situation douloureuse fût douloureuse, jour après jour Dieu m'a soutenue dans ma vocation avec Sa puissante parole : "Ma grâce te suffit." (2 Co 12:9).
Mon amour pour la vie religieuse et pour ma Congrégation s'est multiplié à mesure que j'ai appris à connaître toute la signification qu'il y a à être une Servante de Marie. Être Servante de Marie, c'est être comme Marie, qui a toujours vécu selon la volonté de Dieu, et participer à sa maternité spirituelle. C'est elle qui a inspiré notre fondateur, le Père Cestac, pour faire la volonté de Dieu tout au long de sa vie.
Dieu, qui nous appelle à être à ses côtés, à être envoyés pour accomplir Sa mission, a un plan et un but pour chacun d'entre nous ; IL sait et discerne la place qui doit être la nôtre. C'est pourquoi je suis Servante de Marie dans notre Congrégation, où nous partageons un véritable esprit de famille, en nous soutenant et en nous encourageant les unes les autres à diffuser Son message d'amour à travers nos différents apostolats comme l'éducation, le soutien des opprimés, en particulier les femmes et les enfants, et la santé. Chaque être humain a la vocation d'être un enfant de Dieu. IL appelle aussi à la vie familiale ou religieuse. Tout appel est divin car c'est Dieu qui appelle, ce qui est un véritable défi car il nous faut témoigner de Sa propre vie totalement désintéressée.
Chers amis, vous êtes les bienvenus pour imiter Jésus, notre Maître étant un Serviteur de Marie. Dieu, toujours fidèle dans Ses promesses et miséricordieux dans Ses actes (Ps145:13), sera toujours là, avec nous, quels que soient les hauts et les bas de notre vie.
"Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis." (1 Co 15:10)
Mon expérience, cette semaine, de traductrice et d'interprète parmi des femmes religieuses qui n'ont plus rien à voir avec celles de mon enfance, toutes "en civil", vivant dans de petites communautés de deux, trois ou cinq, guère plus, en Argentine, en Côte d'Ivoire, en Inde, en Espagne et en France, réunies ici dans la maison-mère de leur fondateur, est très forte. Ce sont les Servantes de Marie. Une sorte de G5, au fond…
Toutes sont "social workers" dans leurs pays, elles avaient à choisir des orientations pour les années à venir, à la lumière de l'Evangile. Elles aussi, elles travaillent, dans le monde et pour le monde. Elles réparent les catastrophes familiales, elles aident les femmes, elles éduquent les enfants, les ados, elles soignent les malades. Elles prient.
Dans une démarche de simplicité et d'humilité qui contraste fortement avec le déploiement des forces qui ont investi notre région pendant cette semaine, à l'occasion des rencontres des grands de ce monde, elles questionnent les valeurs qui motivent nos actes.
Anglet, 26 aout 2019
Gabriela : Bonjour ! Comment ça va ? Nous sommes Gabriela et Guillermo, des laïcs qui travaillons à la pastorale de deux collèges argentins des Servantes de Marie : la Milagrosa et NSMG.
Guillermo : Le Chapitre de la Congrégation débute dans quelques heures, et c'est avec un sentiment de responsabilité énorme que nous sommes très heureux et impatients d'y participer.
Gabriela : Depuis notre arrivée ici, nous n’avons cessé de ressentir l’hospitalité des Sœurs, attentives à tous nos besoins... Elles nous ont fait découvrir leurs différentes activités et nous avons pu constater la présence permanente de leur profond engagement social.
Guillermo : Il est impressionnant de voir la joie qu'elles mettent dans toutes leurs actions, accompagnant des femmes ayant des problèmes psychiatriques, donnant du travail à des personnes handicapées, un logement et l'accès à l'éducation pour des immigrants sans abri, entre autres…
Gabriela : Les Sœurs Bernardines, qui travaillent et prient dans le silence, sont également remarquables.
Guillermo : Partout, que ce soit dans les activités ou auprès des personnes rencontrées, on ressent l'esprit et le charisme du père Cestac.
Gabriela : Cette année, les sœurs nous ont demandé de mettre en relation les activités pastorales des deux collèges. Nous avons donc commencé à nous rencontrer à une certaine fréquence, afin de mieux nous connaître.
Guillermo : À la suite de ces réunions, nous avons franchi une nouvelle étape au cours de ce premier semestre : nous avons alors proposé de réunir les groupes de jeunes des deux collèges pour qu'ils se rencontrent.
Gabriela : Les groupes de jeunes sont composés des étudiants qui souhaitent participer librement à des réunions, en dehors des heures de classe.
Guillermo : Comme vous pouvez le voir dans la vidéo, nous prions, nous partageons des réflexions sur le thème du service, nous jouons et déjeunons ensemble… Et nous avons lancé une invitation pour de futures réunions et nous prévoyons de réaliser une mission commune pour la fin de l'année.
Gabriela : Nous espérons continuer à tisser des liens avec les jeunes et, comme le Père Cestac l'a dit, nous essayons de "Donner aux autres le goût de vivre".
Les deux : Au revoir ! Salut !!!
C'est lors de la Béatification du Père Cestac, le 31 mai 2015, que j'ai fait la connaissance des Servantes de Marie ; quelle belle rencontre !
Alors assistante du Vicaire Général du Diocèse, l'abbé Lionel Landart, et en tant que professionnelle de l'évènementiel, j'ai eu pour mission d'organiser cette extraordinaire cérémonie à la cathédrale de Bayonne. Un défi difficile mais passionnant, couronné par le bonheur et les sourires des Sœurs, venues du monde entier.
Depuis, nous ne nous sommes plus quittées ! Voisine de Notre Dame du Refuge, je les assiste dans leurs actions de communication et l'organisation de leurs évènements, mais partage aussi avec elles, des parenthèses amicales d'exception !
Anglet, 15 août 2019.
Enracinées dans une vie de prière, comme Servantes de Marie nous sommes envoyées pour servir Dieu en servant nos frères, de préférence les pauvres et les petits, pour annoncer la Bonne Nouvelle et faire découvrir le visage de Marie "comme signe d’espérance pour les peuples".
Sur les pas du Père Cestac, aujourd'hui nous poursuivons la mission sociale, éducative, spirituelle autrement. Aussi, par la création d'associations et fondations, l'esprit du Bon Père continue à redonner le goût de vivre, aux femmes et aux hommes de notre temps.
En 1867, une Communauté de Servantes de Marie s'établit à Bapaume, pour accueillir des orphelins ; elles y resteront au service des enfants jusqu’en 2005. En 1972, elles fusionnent avec la Congrégation des Sœurs Hospitalières de Sainte-Agnès ; ensemble, elles poursuivront les œuvres de leurs fondateurs sous de nouvelles formes.
En 1994, elles créent, l’Association "Accueil et Relais" ayant pour objet "d’apporter un soutien et être un relais entre la Congrégation des Servantes de Marie et les établissements et services pour enfants et adultes en difficulté, créés ou à créer dans la région Nord-Pas-de-Calais et gérés par elle." Par voie de convention, cette association se voit déléguer la responsabilité de trois établissements : la Maison d’Enfants de Bapaume, la Maison d’Enfants "La Charmille" à Sainte-Catherine et le Centre Maternel "La Marelle" à Achicourt.
En mai 1998, l’objet de l’Association évolue. "Accueil et Relais" devient gestionnaire, animatrice et créatrice d’établissements et services dans le secteur social et médico-social dans la région Nord-Pas-de-Calais. Au sein de ces structures, elle veille à la promotion des orientations politiques et pédagogiques de la Congrégation des Servantes de Marie. Simultanément, "Accueil et Relais" devient gestionnaire du "Foyer Saint-Nicolas", Maison de Retraite à Saint-Nicolas.
En 2003, la Congrégation des Sœurs de la Providence d’Arras confie à "Accueil et Relais" la gestion de la Maison de retraite "Saint-Landelin" à Vaulx-Vraucourt ; en 2012, à la demande de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Marie de Paris, la Maison de retraite Saint-Pierre à Villecresnes rejoint l’Association, puis la Maison d’Enfants Asermines, créée par l’Association Asermines, intègre à son tour l’Association "Accueil et Relais".
Aujourd'hui, les Servantes de Marie siègent toujours au bureau cette Association de solidarité dont la mission est de créer, animer, gérer des établissements et services dans le secteur social et médico-social selon les principes de sa Charte de Valeurs.
La Fundación Gizaide a été fondée en 1997 par les Servantes de Marie d'Anglet, la Caritas diocésaine de Saint-Sébastien et la congrégation des Salésiens, dans le but de soutenir les personnes dans leur projet de vie qui, ayant une maladie mentale, ont des difficultés particulières, ainsi que conseiller leurs proches :
Redonner le goût de vivre
"Nous accompagnons ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur cœur, en leur apportant une aide fraternelle concrète, l'espérance dans l'amitié et la foi ; nous voulons être un signe d'espérance et un service de communion entre les hommes."
Le dispensaire Maria Deepthi se situe au même endroit que le collège et la maison des Sœurs de Panakahalli, un village de l'État du Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde. Il y accueille la population la plus vulnérable et la plus démunie (personnes âgées, femmes, enfants).
Très impliquées dans cette mission, les Servantes de Marie offrent une écoute et un soutien permanents aux personnes qui s'adressent à elles, mettant tout en œuvre pour leur "redonner le goût de vivre".
Le centre dispense des soins de santé préventifs et de première nécessité, traite les cas qui ne nécessitent pas d'hospitalisation et administre des médicaments si besoin. Il s'assure du suivi des patients et des visites à domicile ceux qui ne sont pas en mesure de se déplacer.
Maria Bhavan est une mission que nous avons ouverte en 2006, à Santhigiri, Kerala (Inde), dans le diocèse de Palai : un foyer d'accueil pour femmes âgées ou en détresse, avec une capacité d'accueil de 15 places.
Géré par la Congrégation des Servantes de Marie, le foyer Maria Bhavan est ouvert aux femmes de 60 ans et plus, veuves, célibataires, divorcées, mais c'est aussi un refuge pour femmes en détresse… Le but de notre mission est de leur offrir, après de dures années de labeur, une vie saine et sereine, le goût de Dieu, une part de bonheur et, une mort paisible.
Celles qui le peuvent assistent à la messe quotidienne, à la prière du soir, à l'adoration…et participent aux diverses activités de loisir qui leur sont proposées, notamment des séances de yoga…
En 2005, la Congrégation des Servantes de Marie souhaite passer le relais et génère la création de l’association "Missions Père Cestac", dite MPC.
Née de la volonté de personnes partageant des valeurs communes et qui ont décidé de s'unir pour mettre en œuvre des actions en faveur de personnes en situation de vulnérabilité, "Missions Père Cestac" est une association laïque à but non lucratif Loi 1901.
Elle gère 6 établissements et services sociaux, médico-sociaux et sanitaires :
à Notre Dame du Refuge, à Anglet (Pyrénées Atlantiques)
et à Buglose (Landes)
Le 2 octobre 201, à Konoor, Kerala (Inde), nous avons entrepris une nouvelle mission : un centre d'accueil de jour pour seniors.
C'est un lieu d'accueil pour les personnes âgées, en particulier pour celles qui se trouvent isolées et sans soins. Ici, elles qui peuvent trouver du soutien et un cœur à l’écoute.
Chaque jour 20 à 25 personnes, hommes et femmes, sans distinction de caste ni de religion, viennent ainsi passer la journée avec nous.
Accueil de mères avec enfants malnutris
Centre Féminin pour jeunes filles déscolarisées :
formation générale, couture, cuisine...
La Fondation María de Belen œuvre depuis plus de 25 ans dans la ville de Goya (province de Corrientes), en Argentine. C'est une organisation de la société civile qui s’emploie à promouvoir le respect des droits et à améliorer la qualité de vie des enfants, des adolescents et de leurs familles, qui traversent diverses situations de vulnérabilité sociale, en effectuant un travail global basé sur la prise en charge, la prévention, la promotion et la participation des agents impliqués.
La Congrégation des Servantes de Marie est très impliquée dans cette Fondation : Sœur Nidia, présidente, est présente au quotidien et en lien direct avec l'équipe (coordinatrice générale, coordinatrice des ateliers, psychologue, assistante sociale, professeurs des ateliers, comptable...). Elle est aussi en charge de trouver des ressources pour la Fondation, une tâche parfois difficile...
L’école Ste Foy a été fondée par la Congrégation des Servantes de Marie.
Bien que les religieuses ne soient plus physiquement présentes à l’école depuis quelques années, la Congrégation reste active et présente, notamment pour que l’esprit dans lequel l’école a été fondée perdure. L’objectif est de garder le cap, définir et rendre vivantes nos valeurs essentielles, tout en s’adaptant aux réalités de notre monde.
Les bâtiments scolaires sont la propriété de la Congrégation, qui participe en premier lieu aux décisions d’entretien et de rénovation, en étroite collaboration avec l’OGEC et le chef d’établissement.
L'apprentissage par la pratique
"L'enfant est comme une plante qui doit un jour porter de grands fruits, mais son développement nécessite des soins sages, intelligents et constants."
L'école Maria Deepthi, située à Panakahalli, un village de l'État du Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde, est un établissement scolaire primaire et secondaire. Les Sœurs et le personnel enseignant ont pour mission le développement intégral des élèves, les préparant à créer une société meilleure, sous la direction de Marie, notre Mère protectrice.
L'objectif principal est de fournir aux élèves une plateforme pour développer leurs compétences sociales et de leadership, façonner leurs intérêts et leurs loisirs et donner de l'importance au concept de "l'apprentissage par la pratique". C'est pourquoi nous nous efforçons de créer des clubs, tels qu'un club littéraire en trois langues, à savoir l'anglais, le tamoul et le kannada, un club de danse, de musique, de mathématiques, de sciences, ainsi qu'un club social et de sports. Les élèves ont la possibilité de choisir le club dans lequel ils souhaitent s'investir et, à partir de là, ils préparent divers projets, à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de classe, en rapport avec leur programme d'études et la vie pratique.
Le Colegio Nuestra Señora de Monte Grande a été fondé en 1958, par Sœur Redentor appartenant à la Congrégation des Servantes de Marie venues de France ; les cours ont commencé avec huit élèves.
En 1976, le Colegio Nuestra Señora affichait plus d'une décennie de promotions de diplômés du secondaire. C’était une époque de grande rigueur : discipline, uniforme et exigences en matière de performances scolaires.
Le collège a rapidement grandi et n'a cessé de se développer depuis, tant aux niveaux des bâtiments, du nombre d’élèves que de la qualité de son enseignement.
La première ouverture de Stella Maris date de 1871 : des familles désirant confier l’éducation de leurs fillettes aux Servantes de Marie, on aménagea pour elles un pensionnat dans la maison qui servait de noviciat, à l’endroit où s’élève actuellement l’établissement.
L’école fonctionna durant quelques années, sous le nom de Pensionnat Notre Dame, dispensant l’éducation et l’enseignement de l’époque ; les arts d’agrément et les langues vivantes tenaient une grande place. Puis l'Institution Stella Maris, établissement d’enseignement catholique privé, sous contrat d'association avec l'Etat, fut fondée en 1939.
Depuis, Stella Maris poursuit sa tâche éducative, au rythme de tous les établissements de l’enseignement libre, signant avec l’état des contrats simples, puis des contrats d’association, engageant des professeurs laïcs, adoptant la mixité, adoptant la pédagogies aux besoins du moment. Ouverte à tous, elle accueille les enfants dès l’âge de 2 ans dans les classes de maternelles, du primaire et du collège, sans distinction d’origines sociales ou d’opinions religieuses.
La Congrégation des Servantes de Marie assure la tutelle de l’Ecole. L’esprit qui l’anime, fondée sur l’Evangile, est un "Esprit de service qui veut permettre à chacun de devenir l’artisan de son propre développement".
Communauté de Betania à Llavallol (prov. Buenos Aires)
Communauté Madre del Taragüi à Goya (prov. Corrientes)
Communauté Nuestra Señora del Refugio à Florencio-Varela (prov. Buenos Aires)
Sentinelles de l’espérance,
les Bernardines s’unissent à Marie au Samedi Saint,
dans le silence, la prière et la solitude.
La ferme entre ville et nature.
Sur 25 hectares en plein cœur de ville, les Jardins du Refuge perpétuent la tradition maraîchère d’Anglet depuis 1839, préservant un îlot de verdure salutaire dans un océan résidentiel.
Vente directe de légumes, œufs et volailles, miel... issus de notre projet social et solidaire.
Horaires
Fermeture les lundis, mercredis, dimanches et les jours fériés.
05 59 52 81 32 - 102 avenue de l’Abbé Cestac - ANGLET
Plantations de thé, de café, de poivre et champignonnière
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