MÈRE MARIE-FRANÇOISE DE PAULE

Gracieuse Bodin : Mère Marie-Françoise De Paule... 

Le 17 avril, nous faisons mémoire de Gracieuse Bodin, la première collaboratrice de l’Abbé Cestac. 

Elle naît le 30 décembre 1816, à Saint Jean Pied de Port, où son père, lieutenant d’artillerie, réside.

Vingt ans plus tard, à Bayonne, elle accède à la demande de l’Abbé Cestac. Et le 11 juin 1836, elle s’engage auprès des orphelines.

En septembre 1837, l’Abbé accueille les deux premières repenties et leur offre le grenier de la Maison des Orphelines. Il sollicite Gracieuse pour être à leur côté comme leur éducatrice et leur mère. Elle partagera leur vie dans ce grenier pendant presque deux ans.

Le 8 juin 1839, elle vient, avec 14 jeunes, s’installer à Notre Dame du Refuge, à Anglet. Déjà on l’appelle la "Mère des pénitentes".

Le 6 janvier 1842, avec 13 autres compagnes, Gracieuse se consacre au Seigneur comme religieuse Servantes de Marie. Elle prend le nom de Sœur Marie-Françoise de Paule.

A partir du printemps 1846, elle accompagne quelques filles dans les salles de Saint Bernard. Elle y restera une quinzaine d’années, formant les premières générations de Bernardines dans leur vie de prière, de silence et de travail.

En 1860, elle est nommée Directrice Générale de la Congrégation, en étroite collaboration avec le Père Cestac.

A la mort de ce dernier, en mars 1868, toute la responsabilité passe sur ses épaules .Les yeux fixés sur l’idéal fortement imprimé par le Fondateur, elle en poursuit l’œuvre.

Elle convoque le premier Chapitre Général en octobre 1875 qui la confirme dans sa charge de Supérieure Générale.

Au lendemain du deuxième Chapitre Général, en octobre 1881, qui élit une autre Supérieure Générale, elle meurt le 17 avril 1882. Elle est inhumée à Saint Bernard, auprès de la tombe d’Elise Cestac. 

Le Père Cestac avait grande confiance en Mère Marie-Françoise de Paule et en donnait ce témoignage : "La Mère est réellement établie dans cette voie d’union à Marie".