Jour après jour avec Père Cestac : AVRIL

AVRIL : la Pauvreté

1.  Chargé des pauvres, je devins leur ami et il s’établit entre nous des communications ininterrompues qui me concentraient presque entièrement dans leurs intérêts.


2.  Ma vie s’est passée au milieu des pauvres et des petits ; je les aime et je sens tout ce qu’on leur doit d’intérêt et d’amour.


3.  La divine bonté a établi des œuvres qui sont dans les lieux et pour les pauvres, ce que sont les fontaines et les sources : ces fontaines sont ouvertes à tous, tous y puisent et, plus on tire de l’eau, plus l’eau y revient en abondance ; et, si ces fontaines refusaient de donner de l’eau, la source se détournerait et irait ailleurs.


4.  Quand l’amour de l’argent prévaut, il rend dur et difficile pour les pauvres.


5.  Quant aux 10 francs, c’est aux pauvres que vous les distribuerez selon leurs besoins. N’oubliez pas en faisant l’aumône, de faire aussi la charité aux âmes qui ont souvent plus de besoins encore que les corps.


6.  Ce n’est pas assez de faire l’aumône aux pauvres, il faut les aimer, les respecter : les aimer comme vos frères, les respecter comme les images de Notre Seigneur sur la terre.


7.  Que tout dans la maison respire la pauvreté, le soin, l’ordre, la propreté, voilà les seuls ornements dans la maison.


8.  Les biens qui nous sont confiés sont le patrimoine des pauvres, nous devons les administrer avec la plus sévère attention.


9.  Plus vous serez pauvre, plus vous aurez des droits aux bontés de celle qui est la Mère des pauvres, le refuge des misérables, l’espérance même des disciples.


10.  Faites la charité selon vos moyens qui sont bien petits, il est vrai. Ce sera toujours un soulagement pour ceux qui souffrent.


11.  La communauté n’est pas, ne peut pas et ne veut pas être riche. C’est parce qu’elle est pauvre qu’elle multiplie ses charités.


12.  Nous sommes essentiellement pauvres et destinées pour les pauvres.


13.  Ne vous privez pas de ce qui est nécessaire mais nous ne faisons pas de dépenses qui ne soient pas dans l’esprit de pauvreté.


14.  Jésus est le père, l’ami, le frère du pauvre ; et sa très Sainte Mère a partagé toutes les affections de son adorable Fils pour la pauvreté et pour les pauvres.


15.  Indépendamment de nos pauvres, les pauvres du dehors affluent de tous côtés. Si nous sommes fidèles, ces pauvres seront notre richesse et feront abonder dans l’œuvre les bénédictions divines.


16.  Aimer les pauvres et aimer être pauvre sont deux sentiments qui se lient intimement.


17.  Les pauvres sont le continuel objet de notre amour et de notre sollicitude.


18.  Recevoir les pauvres avec amour et bonheur, regardant leur visite comme le moment le plus heureux de ma journée, puisque c’est Notre Seigneur lui-même qui daigne me visiter dans leurs personnes.


19.  Quand l’amour et l’estime de la pauvreté dominent, c’est un bonheur de se rendre pauvre et de se dépouiller pour venir au service des pauvres. 


20.  Nous sommes pauvres, mais la pauvreté est notre bonheur. Dans cet état particulièrement, nous devons vivre une grande économie et faire beaucoup de charité.


21.  La conversation avec l’Empereur prenait la pente de mon cœur. C’était ce qui pouvait améliorer la condition du pauvre.


22.  Redoublons d’amour pour les pauvres, ne craignons jamais de trop leur donner.


23.  Dans notre pauvreté, nous sentons le besoin de multiplier nos charités et nos bonnes œuvres.


24.  Tout ce que me donnait mon vicariat s’en allait chaque jour et s’écoulait dans le sein des pauvres.


25.  Etant pauvre et travaillant pour les pauvres, je ne pouvais penser qu’à ce qu’il y avait de plus pauvre et de moins cher.


26.  Pour nous, essentiellement dévouées aux pauvres, nous avons constamment refusé de diriger des pensionnats.


27.  Nous attendons que la Congrégation soit autorisée, pour nous élancer avec plus de courage dans toutes les directions du bien, surtout à l’égard des pauvres, qui sont le continuel objet de notre amour et de notre sollicitude.


28.  Maintenant, je suis entièrement pauvre et dépouillé de tout. C’est une grâce que j’ai sollicitée toute ma vie ; je l’ai obtenue et je ne saurais dire qu’elle est ma joie et mon bonheur.


29.  Dès le commencement, notre divine Maîtresse m’avait fait connaître que je pouvais faire la charité aux pauvres, mais ne jamais rien prêter à personne.


30.  Nous sommes très pauvres car notre bonne Mère a voulu nous donner en ce temps une participation à sa grande pauvreté. Je l’en bénis de tout mon cœur.